L’Internet des Objets (IoT) et l’HACCP pour les nuls

Grâce à EEat, les objets connectés pour les métiers de bouche sont enfin une réalité.

Le terme “objets connectés” est communément utilisé pour définir l’IdO. Une multitude de ces objets nous entoure au quotidien. Ils permettent de récolter des données dans le cadre de chaînes de production, de suivi énergétique, de suivi de cours d’eau, de suivi de la chaîne du froid.

IoT (internet of things) ou IdO (internet des objets en français) n’est pas un concept nouveau. Il émerge depuis 2008 et ne cesse de se démocratiser. Pour certains, c’est une étape supplémentaire à l’évolution d’internet. 

Alors c’est quoi “l’internet des objets”?

L’Union internationale des télécommunications définit l’Internet des objets comme : “une infrastructure mondiale pour la société de l’information, qui permet de disposer de services évolués en interconnectant des objets (physiques ou virtuels) grâce aux technologies de l’information et de la communication interopérable existantes ou en évolution.

Pour faire simple, ce sont tous les objets de notre quotidien capables de communiquer grâce à un réseau et d’envoyer des données. L’objet envoie, grâce à une connexion Wi-Fi ou LoRa par exemple, les informations récoltées à un serveur ou un Cloud afin de les stocker. Grâce à des bases de données correctement structurées, ces informations peuvent être traitées puis nous sont retransmises à l’aide d’une interface. Par exemple, il existe des thermostats connectés. Ces systèmes de chauffage permettent de gérer à distance la température d’une habitation à l’aide d’une application mobile. Il est donc possible de programmer la température de chaque pièce en fonction du rythme de vie et des déplacements du ménage.  

Si vous désirez en savoir plus sur la manière dont tous ces objets communiquent et sur l’importance de leur communication, nous vous conseillons cet article:

👉 Interopérabilité: une des clés de l’IoT

Quels objets sont connectables ?

Afin de mieux comprendre, commençons par définir les objets. On parle ici d’objets physiques ou virtuels qui nous entourent. On les retrouve sous forme de capteurs reliés à une interface (exactement comme nos alarmes de congélateur connectées Eeat), tels que  les systèmes de chauffage connectés cité ci-dessus, ou sous la forme d’un objet unique comme les montres connectées. Les bracelets connectés permettent, par exemple, de suivre une activité physique. Ils intègrent podomètre, enregistrement du sommeil et des séquences sportives. Certains sont également dotés de GPS et de cardio-fréquencemètre. Ces objets affichent généralement les données récoltées sous forme de graphiques permettant de suivre l’évolution de nos différentes performances directement sur un écran. 

Certains de ces objets font intégralement partie de notre quotidien, comme les enceintes sans fil ou encore les assistants virtuels qui, en 2017, sont utilisés par environ 1 milliard de personnes dans le monde.  En y réfléchissant, vous vous rendrez compte que l’IdO se trouve partout autour de vous. De la borne de commande dans un fast-food aux ampoules connectées permettant d’adapter l’ambiance lumineuse d’une pièce en quelques secondes.

Le monde des possibles s’ouvre à l’IdO

En plus de s’inviter dans nos biens de consommation et dans notre quotidien, l’IdO est utilisé dans de multiples milieux professionnels. Nous pouvons ainsi citer le domaine de la santé avec les dispositifs de téléassistance qui alertent un proche si une personne âgée est en détresse ou parler des défibrillateurs connectés que l’on retrouve dans beaucoup de lieux publics. 

Il existe également des dispositifs d’alarme du travailleur isolé (DATI) permettant à un employé en détresse d’alerter les secours. Ces appareils détectent également les chutes et une immobilisation prolongée puis envoient une alarme en cas de problème. 

Les traceurs GPS permettent de géolocaliser des camions transportant des cargaisons de valeur ainsi que d’optimiser les déplacements et donc de diminuer les émissions de CO2. 

Les transports, les réseaux électriques ainsi que nos villes sont de plus en plus équipés d’IdO afin d’améliorer la maintenance préventive, d’éviter des déplacements inutiles et d’économiser de l’énergie.

IdO un moyen d’innover

Du point de vue du consommateur, l’IdO apporte dans la majorité des cas un confort supplémentaire, un gain de temps ou une amélioration de nos habitudes

Parallèlement, pour les entreprises l’intégration des objets connectés à deux facettes. L’entreprise peut être consommatrice de l’IdO en ajoutant différents types d’objets connectés au fonctionnement des opérations afin d’augmenter l’efficience de l’entreprise. Deuxièmement, elle peut se spécialiser dans la recherche et développement de nouvelles solutions intégrant l’IdO.

Les entreprises le savent : pour rester compétitives sur le marché, elles doivent prendre le risque d’innover. Pourtant dans un monde 4.0 où la digitalisation est le train à ne pas manquer, il est aisé de rester sur le quai. L’IdO pourrait bien se positionner comme un candidat sérieux pour aider les PMEs à suivre le bon wagon.

En effet l’IdO permet aux entreprises de connaître leurs dépenses et donc de diminuer leurs coûts et de leur faire gagner du temps. Dans la suite de son article Johann Bigler, nous démontre la plus-value qu’un changement de business-model incluant l’innovation et l’IdO apporte de nombreux avantages.

Comment EEat utilise l’IdO ?

EEat a mis au service de l’hygiène alimentaire son savoir-faire dans les objets connectés pour répondre aux besoins des professionnels du secteur, en automatisant l’autocontrôle de relevé des températures dans les enceintes réfrigérées

Nos capteurs dispensent les professionnels de l’alimentaire d’une tâche laborieuse et sujette aux erreurs. Le capteur s’installe dans toutes les enceintes de stockage réfrigérées : chambres froides positives ou négatives, banques réfrigérées, congélateur, etc. 

Concrètement, EEat place un capteur connecté dans l’enceinte. Celui-ci réalise automatiquement les relevés de température à intervalles réguliers (15 minutes, 1 heure, …). Le capteur envoie l’information sur une passerelle  (la EEatbox) installée à proximité qui les transfère sur nos serveurs. L’information est traitée et analysée par notre système qui l’affiche en temps réel sur l’application (graphiques, rapports, historique, etc.).

👉 Pour en savoir plus sur nos enregistreurs de température.

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